Accueil Actualité Les 4 pièges qui plombent la rentabilité d’un peintre.

Les 4 pièges qui plombent la rentabilité d’un peintre.

Nous souhaitons vous proposer une réflexion qui fait suite à plusieurs discussions que nous avons eues avec nos clients et confrères ces derniers mois.

Car en effet, il existe dans le monde professionnel plusieurs pièges et petits oublis, qui ont comme répercussion de grignoter la rentabilité d’un projet.

Les peintres en bâtiment ne font pas exception à la règle. Au contraire, chaque piège devient très vite un gouffre financier qui permet à votre argent durement gagné de s’envoler, sans que vous ne puissiez vraiment en profiter.

Quels sont les pièges à éviter et comment s’en prémunir ?

1. Des déplacements mal préparés

C’est le point le plus crucial. Les déplacements sont de grands investissements de temps dans la vie d’une entreprise de peinture.

Préparer son véhicule, prendre la route, faire face à une circulation parfois dense et se rendre compte que l’on a oublié un outil essentiel devient fatal pour votre rentabilité. Cet oubli générera automatiquement une perte de temps sur votre chantier, vous serez obligé de reprendre votre véhicule pour retourner dans votre local, ou acheter un nouvel outil dans un magasin de proximité. Ces temps de déplacement demeurent difficilement facturables, entamant ainsi votre rentabilité.

Prenez le temps de bien situer le lieu de destination. Grâce à des outils comme Google Maps, vous avez la possibilité de noter l’heure d’arrivée précise sur votre chantier et l’application vous indiquera quel est le trafic moyen rencontré sur votre itinéraire.

Renseignez-vous aussi si des places de parking sont disponibles à proximité et si vous avez la possibilité d’en réserver une. Ces précieuses minutes économisées à ne pas tourner autour de votre chantier représentent des sommes conséquentes en fin d’année.

Vous pouvez également vous renseigner auprès de la police pour savoir si des macarons existent. Ceux pour les professionnels sont bien moins chers à la longue que des tickets de parking individuels, voire même, des amendes d’ordre.

Finalement, assurez-vous de n’avoir rien oublié avant votre départ. Un dernier check peut vous éviter de nombreux aller-retour, synonymes de perte d’argent.

2. Préparer son matériel à la dernière minute

Ici, la précipitation est votre pire ennemi. C’est souvent dans la précipitation que l’on oublie du matériel ou un produit essentiel pour son chantier.

Là encore, un produit oublié et c’est la catastrophe. Sans compter sur le stress généré qui vous fera peut-être oublier à nouveau quelque chose… C’est le cycle infernal.

Dans l’idéal, voici deux solutions que nous vous proposons d’appliquer dans votre entreprise.

Premièrement, préparez tout votre matériel la veille au soir. En prenant cette habitude, vous vous offrez la possibilité de terminer votre journée avec la conscience plus tranquille et l’esprit léger.
En arrivant sur votre lieu de travail le lendemain, vous serez plus serein en voyant que tout votre matériel est prêt à être embarqué. C’est également le bon moment pour opérer un dernier contrôle avant votre départ et s’assurer que rien n’a été oublié.

Deuxièmement, créez des listes de matériel et produits, plus ou moins standardisées, que vous imprimerez en fonction des chantiers sur lesquels vous devez opérer. Comme pour une liste de commissions, il est beaucoup plus facile et reposant de suivre une liste écrite que de tout se rappeler de tête. Une fois le matériel embarqué dans votre véhicule, vous pourrez tracer l’objet de votre liste. Plus moyen d’oublier quoi que ce soit.

3. Jouer petit

Voici un point qui peut apporter un peu de controverse. Mais vous nous excuserez de prêcher un peu pour notre paroisse.

Ce n’est pas le produit que vous achetez qui coûte cher. Mais toutes les occasions où vous perdez du temps consciemment ou inconsciemment.

Il nous est fréquent de recevoir des clients qui, par manque de précision dans leurs métrés, ne commandent pas assez de produit et sont obligés de revenir une deuxième, voire même une troisième fois au magasin pour acheter les éléments manquants.

Tous ces allers-retours sont une perte de temps conséquente qui se traduit par une perte financière tout aussi importante. En additionnant votre temps de déplacement, les kilomètres parcourus et la possibilité d’obtenir un prix plus favorable si vous aviez acheté en plus grande quantité, vous perdez sans le savoir beaucoup d’argent.

Les représentants Socol se tiennent à votre disposition pour vous accompagner sur des chantiers et vous conseiller sur les quantités et les qualités de produits adéquates pour la réalisation.

4. Une mauvaise organisation

C’est le piège le plus facile à éviter et beaucoup s’en sortent très bien. Mais il suffit d’opérer dans un ordre qui n’est pas optimal pour perdre un temps précieux sur un chantier.

Imaginez-vous dans un appartement en gérance qui comporte des plafonds fissurés et du papier-peint à retirer. Il est préférable de commencer par les plafonds. Lorsque vous aurez fini d’appliquer le mastic et que ce dernier est en train de sécher, ça sera le bon moment pour commencer à retirer les papiers-peints.

Prenez le temps de considérer les temps d’attente de chacune de vos interventions : temps de séchage, temps de préparation, etc. C’est le meilleur moyen d’optimiser votre temps sur un chantier et finalement, de terminer votre travail plus rapidement que prévu et gagner ainsi en rentabilité.

Si vous avez encore quelques doutes, au moment de commencer un chantier, notez sur une feuille de papier l’ordre des opérations que vous souhaitez exécuter. En prenant quelques minutes de réflexion, vous pourrez économiser plusieurs heures de travail.

De plus, vous aurez un plus grand plaisir en ayant une vision d’ensemble avant de commencer un chantier et ceci vous permettra d’effectuer votre travail plus sereinement.

Point BONUS. Le mauvais choix de produit

Il est vrai que le marché du bâtiment est devenu de plus en plus compétitif et que tout le monde se voit obligé de tirer ses prix vers le bas, réduisant au maximum sa rentabilité initiale.

Cela génère, chez les peintres en bâtiment, une course effrénée à la recherche du prix le plus bas et ce, au détriment de la qualité du produit.

Et c’est là que le piège réside !

En optant pour une peinture de moindre qualité, vous vous obligez à travailler avec un produit possédant un moins bon pouvoir couvrant. Ce qui vous demandera parfois de repasser une nouvelle couche de peinture qui n’était pas prévue au départ.

De plus, certaines peintures de qualité médiocre ont plus facilement tendance à faire ressortir les coups de rouleaux et demanderont plus de vigilance ainsi que plus de temps à rattraper ces petites déconvenues.

Alors, oui ! Investir dans un produit de bonne qualité représente – associé à préparation adéquate – un levier important afin d’optimiser votre rentabilité. Toute notre équipe reste à votre entière disposition pour vous aider à mieux rentabiliser vos chantiers et vous permettre de gagner de l’argent.